Canicule et départ en vacances : survivre au trajet avec les enfants

Il fait chaud. Très chaud. Siii chaud. Oui mais voilà, vous êtes enfin en vacances, et pas question de repousser votre départ. D’autant plus qu’avec un peu de chance vous allez vous rapprocher de la mer, de la piscine, ou de tout autre point d’eau raisonnablement baignable (à ce stade là on est prêts à tout). De quoi, somme toute, vous donner une motivation supplémentaire !

Sauf que cela s’ajoute à l’agitation habituelle qui règne dans les départs en vacance : les enfants qui chahutent à l’arrière de la voiture, le petit dernier qui semble être malade dès qu’il y met un pied, et le GPS qui vous fait prendre des raccourcis qui ajoutent une heure à votre trajet (oui mais au moins vous n’avez eu aucun embouteillages! Merci, Waze.)

Nous avons donc rassemblé quelques conseils, astuces, idées, choses auxquelles penser, pour que votre trajet se passe dans les meilleures conditions.  

Si vous prenez la voiture avec les petits :

• Prévoir des provisions pour répondre à toutes les demandes (et parce que ça occupe !) : on achète des petites choses à grignoter, pour le conducteur qui doit se maintenir à un bon niveau glycémique (oui, c’est bien une excuse pour manger des bonbons), ainsi que de l’eau en quantités raisonnables. De toute façon, puisqu’il faut faire des pauses toutes les deux heures, vous pourrez toujours en reprendre de la bien fraîche, ce qui sera toujours mieux que l’eau tiède qui est là depuis le matin. Et si vos enfants sont un peu bruyants, vous pourrez toujours les occuper avec le paquet de biscuits (d’accord, d’accord, c’est pas bien…)

• Vérifier que la voiture est en état de couvrir une longue distance : huile (check!), liquide de refroidissement (check!), pression des pneus (check!), etc, etc. Ce serait quand même embêtant de tomber en panne sous ce cagnard, alors faites en sorte de prévoir le coup. Si vous êtes très très prévoyant vous pouvez même vérifier à l’avance avec votre assurance quelle compagnie de dépannage vous devriez contacter si ça arrive. Et si vous n’êtes pas un/une spécialiste auto, sur cette page de L’argus vous trouverez tous les points à vérifier sur votre voiture avant de partir, et surtout comment le faire (liquide de frein? C’est quoi ça?).

• Prévoir des activités pour les enfants. Et oui, 8 heures de trajet (ou 4 ou 10 d’ailleurs), c’est long. Si vous partez de nuit, il y a des chances pour qu’ils dorment tout du long, mais on va se l’admettre c’est la version chanceuse. Sinon, il y a de grandes chances pour que vous vous retrouviez avec les enfants qui se disputent à l’arrière, ou qui s’ennuient, ce qui va d’ailleurs souvent ensemble, et alors il faut bien leur trouver une occupation. Pour cela une question principale se pose : vos enfants sont-ils malades en voiture ? Si la réponse est non, vous pouvez toujours voir s’ils ont envie de lire ou de regarder un petit dessin animé. Si oui, votre objectif principal va être de les faire regarder un maximum par la fenêtre pour éviter les sympathiques catastrophes. Alors pour cela laissez vous porter par votre imagination (débordante, on n’en doute pas. Vous pouvez trouver faire le jeu des départements (deviner d’où vient la voiture coincée en face de vous depuis 20 minutes), ce qui demande quand même une certaine connaissance géographique. Vous pouvez faire un “dans ma valise”, pour les plus concentrés. Vous pouvez jouer au roi du silence (petits malins, tiens). Ou alors vous mettre Nostalgie et partager des chants pleins d’émotions. Bref, votre champ d’action est quasiment illimité.

Si vous prenez le train :

• Prévoyez assez de temps ! Bon, ça c’est valable pour tous les moyens de transport nécessitant un ticket, mais il peut toujours être utile de le rappeler. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer avant le moment où l’on arrive à la gare (après avoir évité les bouchons, si possible). Il va falloir trouver une place de parking, prévoir les retards si vous vous y rendez en transports en commun, remédier aux envies pressantes de dernière minute… Sans compter que si vous prenez un Ouigo vous devez être là au maximum 30 minutes avant le départ du train, pour avoir l’accès garanti… De quoi engendrer pas mal de stress en cas d’imprévus.

• Prévoyez le pic-nic : parce qu’il faut bien le dire, les tarifs du wagon-bar ont de quoi effrayer les plus courageux.

• Enfin, c’est l’occasion de sortir vos jeux de société pour le trajet ! On évite quand même les jeux qui nécessitent trop de pièces, billets, et jetons, histoire de ne pas passer le trajet à quatres pattes pour récupérer les éléments tombés par terre. Des cartes, c’est très bien, c’est (normalement) assez silencieux, et ça occupe les enfants (et vous). Si vous en avez l’opportunité, réservez dans l’espace familles, qui est à proximité de l’espace nurserie, et où personne ne se plaindra si vos enfants s’agitent un peu. Cela n’est cependant disponible que sur une sélection de trajets. Toutes les informations disponibles sur le site de la SNCF ICI.

Si vous prenez l’avion avec les enfants : 

• Checkez et re-checkez que vous avez bien les billets et les passeports : on le sait, dans l’agitation du départ, il est parfois facile d’oublier le plus évident. Essayez donc de vous éviter un aller-retour à toute allure pour aller rechercher les passeports oubliés à domicile (et souvent laissés bien en évidence près de l’entrée - pour ne pas les oublier).

• Préparez vous à l’avance si vous n’avez pas de bagage en soute, en vérifiant les limites de bagages, différentes selon toutes les compagnies. Pensez aussi à préparer à l’avance vos produits liquides, gel douches, parfums et crèmes (qui ne doivent pas dépasser les 100ml) en les transvasant dans des petites bouteilles si nécessaire. Où trouver des flacons vides pour l’avion ? Chez Sephora par exemple qui propose des “kit avion”, ou chez Decathlon.

• Si vos enfants (ou vous-même) sont assez sensibles aux changements de pression (les oreilles qui font mal lors du décollage et de l’atterrissage), pensez à vous munir de bouchons d’oreille “spécial avions” qui peuvent être assez efficaces, comme ceux de chez Quies. Ceux-ci permettent d’habituer les oreilles aux changements de pression de manière beaucoup plus progressive.

• N’hésitez pas à solliciter les hôtesses en cas de besoin : petits bonbons pour justement les oreilles qui se bouchent (et pour le plaisir), voire pour les rassurer s’ils sont effrayés.

Si vous prenez le bus :

Alors là, il n’y a pas à dire vous êtes courageux : traverser la France, voire pousser jusqu’en Espagne en bus demande une grande force d’esprit. Ou alors vous êtes juste nostalgique des vacances en famille de votre enfance. Ou alors vous êtes un peu hippie dans l’âme (même si votre Flixbus est un peu loin du van Volkswagen).

Les mêmes conseils que pour la voiture s’appliquent au bus. Essayez juste d’éviter toute nourriture trop odorante, donc les sandwichs thon-oeuf, les clémentines et l’encas à base d’andouille (au cas où ça vous aurait traversé l’esprit). Sinon vous vous attirez des regards mauvais, et vous ne pourrez pas leur en vouloir.

De la même façon, vous pouvez faire des jeux, mais évitez juste d’entonner à tue-tête “foule sentimentale” (ou toute autre chanson d’ailleurs), à moins que le bus ne soit rempli de gens d’aussi bonne humeur que vous (ou que vous le partagiez avec une colonie de vacances). De façon générale, privilégiez les activités qui peuvent être exercées en relatif silence, du genre parties de cartes, ou  pierre-papier-ciseaux version chuchotement (oui, oui, ça existe).

Bon départ en vacances !

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